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Page:Salmigondis tome 12 1835.pdf/238

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RosE ET THÉRÈsE.

| I.

IL était sept heures du soir : le tocsin sonnait à Nantes et dans toutes le communes voisines,

sur la nouvelle que les Vendéens marchaient vers cette ville pour s’en emparer. Nantes, qui renfermait une population de soixante-dix mille ames, augmentée alors par un grand nombre de réfugiés des lieux circon voisins, était défendue par des troupes nom breuses, des volontaires, des gardes nationaux et une multitude de patriotes exaltés ; mais l’ar mée vendéenne qui s’avançait comptait qua rante mille hommes, commandée par Catheli neau, d’Elbée, Bonchamp, Lyrot de la Poterie et Charette. Il était donc impossible de prévoir XII.

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