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Page:Samain - Œuvres, t1, 1921.djvu/115

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au jardin de l'infante







L’HERMAPHRODITE




Vers l’archipel limpide, où se mirent les Îles,
L’Hermaphrodite nu, le front ceint de jasmin,
Épuise ses yeux verts en un rêve sans fin ;
Et sa souplesse torse empruntée aux reptiles,



Sa cambrure élastique, et ses seins érectiles
Suscitent le désir de l’impossible hymen.
Et c’est le monstre éclos, exquis et surhumain,
Au ciel supérieur des formes plus subtiles.