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Page:Samain - Œuvres, t1, 1921.djvu/176

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AU JARDIN DE L’INFANTE



L’œil morne a parjuré la lumière bénie ;
Et la lampe, soleil fiévreux de l’insomnie,
Luit seule en nos tombeaux d’or sombre et de velours,


Où, pâle et succombant sous ses colliers trop lourds,
Aux sons plus torturés de l’archet plus acide,
L’Art, languide énervé, — suprême ! — se suicide.