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Page:Samain - Œuvres, t1, 1921.djvu/210

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au jardin de l'infante



Des halliers touffus
Un soupir confus
S’élève
Si doux qu’on dirait
Que c’est la forêt
Qui rêve…


Chante doucement ;
Dans mon cœur d’amant
J’adore
Entendre ta voix
Au calme du bois
Sonore.


L’oiseau, d’un élan,
Courbe, en s’envolant,
La branche ;
Sous l’ombrage obscur
La source au flot pur
S’épanche.