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Page:Samain - Œuvres, t1, 1921.djvu/222

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au jardin de l'infante



Qu’elle apparaît divine aux lueurs du couchant !…
Des longs voiles secrets, qu’elle écarte en marchant,
Monte une odeur d’amour irrésistible et sombre ;


Et déjà les mourants, saignants et mutilés,
Rampant vers ses pieds nus sur leurs coudes dans l’ombre,
Touchent ses cheveux d’or et meurent consolés.