Page:Samain - Œuvres, t2, 1921.djvu/202

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
190
ŒUVRES DE ALBERT SAMAIN


Et le roi sent, frisson d’or en ses chairs funèbres,
La vipère Luxure enlacer ses vertèbres ;
Et, tendant ses vieux bras de métaux oppressés,



D’une bouche repue, incurablement triste,
Pendant qu’à terre gît le chef de Jean-Baptiste,
Il boit le sang qui brûle au bout des seins dressés,



Et l’irritante horreur des grands yeux révulsés.