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Page:Samain - Œuvres, t2, 1921.djvu/61

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LE CHARIOT D’OR



Puis tout sombre et s’enfonce en la grande unité.
Le ciel enténébré rejoint la plaine immense…
Écoute !… Un grand soupir traverse le silence…
Et voici que le cœur du jour s’est arrêté !


Et mon âme a frémi de se sentir trop seule,
Et tout à coup s’allège à retrouver là-bas,
Énorme et toute rose en son halo lilas,
La lune qui se lève au-dessus d’une meule.