elle réside dans le feu et répond aux rites ; en automne, elle réside dans le métal et répond à la justice ; en hiver, elle réside dans la terre et répond à la fidélité. On peut noter cependant, que, suivant les Chinois, l’empereur du printemps s’appelle Thaï-hao ; le génie qui y préside est Keou-mang ; l’empereur de l’été est Yen-ti, son génie est Tcho-yong ; l’empereur de l’automne est Kin-thien, son génie est Neou-cheou ; l’empereur de l’hiver est Tchouen-hio, son génie est Youen-ming ; l’empereur de la terre est Hoang-ti, son génie est Keou-long.
Suivant le philosophe Tchou-li (Tchou-tseu-thsiouen-chou, liv. xxxi, f. 30), le nombre cinq est le père des nombres. On attribue trois nombres au ciel et deux à la terre ; trois nombres au principe mâle (Yang) et deux nombres au principe femelle (In).
De cette façon, le nombre cinq renfermerait les nombres des agents principaux auxquels les Chinois attribuent tous les phénomènes de la nature.