Page:San-Tseu-King - Traduction Stanislas Julien, Georg, Geneve, 1873.djvu/36

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voit par ce qui précède combien était grand et important l’emploi de la musique. Aussi les anciens disaient que l’on ne peut se passer un seul instant des rites et de la musique (litt. : que les rites et la musique ne doivent pas être éloignés un seul instant de notre personne).


265—270
Kao-tseng-tsou, Fou-eul-chin
Du trisaïeul au bisaieul, à l’aïeul, au père et à moi.
高曾祖,父而身


271—276
Chin-eul-tseu, Tseu-eul-sun
De moi à mon fils ; de mon fils à mon petit-fils.
身而子,子而孫

On parle ici de l’ordre des neuf générations. Qu’entend-on par les neuf générations ?

Kao-tsou, le trisaïeul. Le mot kao veut dire extrêmement élevé ; c’est l’aïeul de l’aïeul. Tous les descendants du trisaïeul sont regardés comme étant de la même famille ; ils se reconnaissent pour parents dans les cinq degrés du deuil.

Tseng-tsou, le bisaïeul ; c’est l’aïeul du père.

Tsou, l’aïeul, qu’on appelle tantôt Ta-fou (grand père), tantôt Wang-fou (litt. : roi-père) ; c’est le père du père.

Fou, le père, qu’on appelle tantôt Kia-kiun (le prince de la famille), tantôt Yen-kiun (le prince respectable) ; ce sont des termes de respect.

Quand le père est défunt, on l’appelle Khao. (Suivant le dictionnaire Chi-ming, « Khao » signifie celui qui a achevé, fini sa tchong-ming).

La mère défunte s’appelle Pi (semblable, comparable). On veut dire que sa vertu est comparable à la vertu parfaite du père défunt.

5° La cinquième génération, c’est « moi » ; ma compagne s’appelle Thsi, femme légitime ; les femmes de second rang s’appellent Tsie (concubines).

Tseu, le fils, né d’une femme légitime ou concubine. Le fils de