Sun-tseu étudie la nature de l’homme et sa destinée. Son style est soigné, mais il manque de profondeur.
Yang-tseu imite le I-king ; son style est excellent, mais il n’est pas exempt de défauts.
Wen-tchong-tseu, dans son livre intitulé Tchong-choue, imite le Lun-yu, mais on juge qu’il est loin d’en approcher. On compare au Tch’un-thsieou son ouvrage appelé Youen-king, mais l’auteur y exalte les Weï du nord qui ont usurpé le trône des Tsin, ce qui est contraire à l’esprit du Tch’un-thsieou. Les étudiants doivent en examiner le style et en emprunter les idées, mais il ne faut pas qu’ils s’attachent aux expressions.
Quand on connaît a fond les King (les Livres classiques et canoniques) et les philosophes, on peut lire les historiens. Les livres d’histoire racontent la paix et les désordres d’un royaume, sa splendeur et sa décadence. C’est là qu’on peut voir la prudence ou la folie des princes, le tableau des dynasties successives, les dates de leur commencement et de leur fin.
Les histoires sont de deux genres. Tantôt elles sont générales, tantôt particulières. Les histoires particulières racontent les faits qui se rapportent à une seule dynastie, comme l’histoire des Han, des