Page:San-Tseu-King - Traduction Stanislas Julien, Georg, Geneve, 1873.djvu/88

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Parmi les états du nord, il y en avait un qui avait une origine plus ancienne que les Song, c’était celui des Liao. Son fondateur, Thaï-tsou, eut pour nom de famille Ye-liu et pour nom A-pao-ki. Après lui régnèrent Thaï-tsong, Chi-tsong, Mou-tsong, King-tsong, Ching-tsong, Hing-tsong, Tao-tsong et Thien-tso. Cette dynastie fut détruite par les Kin.

Te-tsong étant monté sur le trône, donna à sa dynastie le nom de Si-liao (les Liao de l’Ouest). Il transmit l’empire à Jin-tsong et Mo-tchou.

Les Liao, qui comptent douze générations de princes, ont régné environ cent soixante-dix ans. Ils furent détruits par les Naï-man.

Après les Liao, régnèrent les Kin, dont le nom de famille était Wan-yen. Thaï-tsou (fondateur de cette dynastie) et dont le nom était Min, détruisit les Liao et établit sa cour à Yen. Il eut pour successeurs Thaï-tsong, Hi-tsong, Tchang-tsong, Weï-wang, Siouen-tsong et Mo-tchou. Cette dynastie, qui compte dix générations, régna cent vingt ans, et fut détruite par les Youen.

Thaï-tsou, fondateur de la dynastie des Youen, avait pour nom de famille Ki-ou-wen ; son nom était Thie-mou-tchin. Il était d’origine mongole. Il eut pour successeur Thaï-tsong, qui, après avoir détruit les Kin, établit sa capitale à Yen. Après lui régnèrent Thaï-tsong son fils, Hien-tsong petit-fils de Thaï-tsou, le frère cadet de Hien-tsong, Chi-tsou, lequel détruisit les Song et réunit ensemble le midi et le nord de la Chine. Il eut pour successeurs son fils Tch’ing-tsong et les neveux de Tch’ing-tsong (Wou-tsong et Jin-tsong), Ing-tsong fils de Jin-tsong, Thaï-tsong neveu de Teh’ing-tsong, les fils de Wou-tsong (Ming-tsong et Wen-tsong) et les fils de Ming-tsong : Ning-tsong et Chun-ti. Cette dynastie, qui compte quatorze générations de princes, régna cent soixante-cinq ans, et fut détruite par les Ming.


763—768
Chi-tsi-chi, Thsiouen-tsaï-ke
Ce livre embrasse le résumé complet des Dix-sept annales[1].
十七史,全在茲
  1. La bibliothèque impériale de Paris possède les vingt-quatre Annales de la Chine, publiées par ordre de l’empereur Khien-long, en 720 cahiers petit in-fol. C’est le seul exemplaire qu’on en connaisse en Europe.