Page:San-Tseu-King - Traduction Stanislas Julien, Georg, Geneve, 1873.djvu/90

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La quatorzième s’appelle Song-thsi-liang-tch’in-nan-chi (l’Histoire de la Chine du midi, pendant les règnes des Song, des Thsi, des Liang et des Tchin).

La quinzième est l’Histoire de la Chine du nord, pendant les règnes des Weï, des Tcheou, des Thsi et des Souï. Ces deux ouvrages ont été composés par Li-yen-cheou, qui vivait sous les Thang.

La seizième s’appelle Thang-chou ; elle a pour auteurs Song-ki et ’Eou-yang-sieou.

La dix-septième s’appelle Ou-taï-chi (l’Histoire des cinq petites dynasties) ; l’auteur est ’Eou-yang-sieou.

L’auteur a donné le résumé des Dix-sept histoires. On le trouve complètement dans ce livre (le San-tseu-king). À la suite de ces Dix-sept histoires, on a publié encore celles des Song, des Liao et des Kin. Leurs auteurs sont To-to, ’Eou-yang-youen et Kie-hi-sse, qui vivaient sous les Youen. On les appelle ensemble Eul-chi ou Nien-i-chi, les Vingt et une histoires. Jusqu’à ce jour, la rédaction de l’Histoire des Ming (Ming-chi) n’est pas encore arrêtée.


769—774
Tsaï-tchi-loen, Tchi-hing-choaï
(Ces histoires) racontent la paix et les troubles civils ; on y apprend l’élévation et la chute des empires.
載治亂,知興衰

L’histoire est la grande règle qui sert à gouverner. Elle présente les causes d’où naissent le bon ordre ou les désordres des États, et elle explique l’élévation ou la chute des dynasties. La paix règne lorsque le souverain suit les bons principes, et le désordre éclate lorsqu’il s’en écarte. C’est ce qui s’est vu constamment depuis la plus haute antiquité.