Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 1.djvu/248

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

par le soleil, et ses yeux, doux et vifs, répandaient comme une lumière divine autour d’elle. Gaie comme un oiseau, souriante comme l’aurore, heureuse, épanouie, elle ne pouvait ressentir la méfiance que comme la surprise d’un instant : mais elle était si émerveillée de voir un enfant de sa race, qu’elle ne pouvait trouver un mot à lui dire et qu’elle le regardait avec une fixité intelligente, moitié charmée, moitié railleuse, que la dive étudiait avec une sorte de crainte. « Pourquoi ne lui parles-tu pas ? reprit cette mère adoptive de la fille des hommes. N’est-il pas sem-