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Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 1.djvu/278

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trale n’était pas un beau lac bordé de fleurs, mais un gouffre où bouillonnaient d’invisibles eaux chaudes et d’où s’exhalait une chaleur suffocante. La dive seule approchait de ce lieu redoutable, dont de grandes masses de roches ponceuses, d’une forme bizarre, masquaient les abords effrayants. Elle en éloignait les enfants et se tenait habituellement avec eux au flanc de la montagne, que couvrait une épaisse forêt de pins énormes et de chênes séculaires. Là, dans une gorge étroite et ombragée où régnait une chaleur uniforme, elle avait gardé pour