Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 1.djvu/295

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veilles qu’Évenor n’apercevait point, il regardait autour de lui avec crainte, comme s’il eût attendu quelque prodige.

Ce secret dont il semblait exclu vint à le tourmenter étrangement. Il se sentait comme humilié, comme jaloux de la dive, qui détournait quelquefois de lui, pendant quelques instants, l’attention et la sollicitude de Leucippe. Il se disait que la faute en était au peu d’efforts qu’il faisait pour apprendre leur langage, et il résolut de