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Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 2.djvu/159

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tée, en regardant la mer qui était devenue houleuse et mugissante. Je me souviens du temps où, sur toute cette côte, les flots venaient mourir doucement. Mais, depuis qu’ils ont envahi nos rochers, et que la vague furieuse s’y engouffre… oh ! jamais, jure-le moi, Évenor, jamais tu n’essaieras de franchir sur des arbres flottants l’espace qui conduit à d’autres rivages ! »

Chaque premier mouvement de Leucippe trahissait son unique sollicitude.