Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 2.djvu/18

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l’ascension toujours plus large et plus rapide vers les cimes de l’immortalité.

Évenor méditait les leçons de la dive, et quand les mots dont elle se servait dépassaient sa portée, il se les traduisait à lui-même dans la forme qu’il lui était donné de concevoir. Quelquefois Leucippe faisait des questions ingénues :

Si toutes choses sont des présents de Dieu, disait-elle, le soleil et les étoiles sont Dieu là-haut, et toi, ma mère, tu es Dieu ici, ainsi que mon frère et moi.