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Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 2.djvu/186

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— Ô ma mère chérie, dit timidement Leucippe, tu nous parles de nos rapports avec le reste des hommes, comme si nous devions retourner parmi eux. Nous ne pouvons le tenter qu’au péril de nos jours, et pourquoi donc penses-tu que nous puissions le désirer quand le bonheur et l’amour sont ici pour nous ?

— Je ne vous ai encore rien dit, reprit Téleïa, de vos devoirs envers vos semblables ; mais vous avez dû pressentir qu’ils