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Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 2.djvu/200

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monde, qu’ils y vivent dans l’ignorance des mondes meilleurs !

« Mais je ne pouvais m’arrêter à une telle résolution. Outre que ma conscience la repoussait par d’énergiques appels et de cruels tourments, je vous voyais, non pas toujours, mais quelquefois, pressés d’une ardente curiosité des choses divines. J’avais déjà vu Leucippe sortir tout à coup de l’activité fiévreuse de ses joies enfantines pour me demander avec une sorte