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Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 2.djvu/233

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existences de ce monde, celle de l’homme étant la plus précieuse, toutes celles qui pouvaient lui devenir nuisibles, devaient être sacrifiées ; mais elle pleura lorsqu’elle vit tomber la première biche sous la flèche d’Évenor, et le jeune homme lui-même ne put accomplir cette sorte de meurtre sans une émotion profonde.

Pourtant il regarda comme un devoir de préserver l’Éden d’une dévastation qui eût eu pour effet de rendre toutes ces bêtes