Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 2.djvu/239

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Leucippe et indigne de son propre amour. Chaque soir, les deux beaux fiancés, un peu fatigués de leur journée, mais impatients de recommencer le lendemain, retournaient auprès de la dive. Ils la trouvaient rentrée avant eux dans la grotte, et la joie de Leucippe était extrême en la revoyant. Téleïa lisait sur son front pur la pureté de ses préoccupations et eût craint de l’outrager par un doute.