Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 2.djvu/38

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qu’elle était morte. Ses cris appelèrent la dive, qui la ranima par ses soins ; mais Évenor ne reparla plus de revoir sa terre natale et résolut d’oublier sa mère.

Il n’osa même plus aller dans l’Éden. Leucippe l’avait suivi quelquefois jusqu’à l’entrée de ce sanctuaire dont la vue la jetait dans de grands transports de joie. Mais, quoique son frère eût arraché le buisson d’aloès et rendu le chemin facile dans la fente du rocher, elle ne pouvait descendre,