Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 3.djvu/122

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— Je le crois comme toi, dit Leucippe, mais je redoute les premiers moments que nous allons passer parmi ces hommes égarés. Puisqu’ils croient à un pouvoir supérieur à la force humaine, et que ton frère nous invoque comme des esprits secourables, ne te hâte pas de les détromper, et crains que s’ils me connaissent pour une mortelle semblable à eux, quelqu’un d’entre eux ne veuille m’arracher à toi. »

Cette crainte fit frémir Évenor.

— « Hélas ! dit-il, est-ce ainsi que je de-