Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 3.djvu/174

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de ne nous laisser aller à aucune nouveauté. Les autres sont à plaindre. » Et, en disant cela, ils ne songeaient pas à les plaindre réellement. Enfin, dans la tribu-mère, la virtualité humaine rétrogradait, par suite du trop rapide essor qu’elle avait voulu prendre dans les tribus nouvelles.

Une seule femme avait gardé l’énergie de son cœur : c’était Aïs, la mère d’Évenor. La première parmi celles de sa race,