Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 3.djvu/183

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Puis, elle contempla Évenor avec ivresse et Leucippe avec adoration, et elle ne pouvait ni leur parler ni les écouter. Elle questionnait Ops sur leur compte, comme si elle les eût pris pour les images d’un rêve, et elle n’entendait aucune réponse. Elle parlait au hasard et disait des mots qu’elle n’entendait pas elle-même. Puis, tout à coup, elle les quitta pour aller chercher son mari et ses filles qui approchaient plus lentement, et, voulant leur dire quelle joie leur arrivait, elle ne put que pleurer.