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Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 3.djvu/19

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courir de tous côtés pour chercher, parmi ces futiles objets de leur convoitise ingénue, les échantillons les plus beaux ou les plus rares. Ainsi parées, elles quêtaient les regards des hommes, et, dans le spectacle des jeux, auquel accouraient avec empressement leurs troupes bruyantes et folâtres, elles se disputaient les places en évidence et s’étudiaient avec une grâce sauvage à s’éclipser les unes les autres.

Ainsi naissaient chez les deux sexes des