Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 3.djvu/41

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du courant, les jeunes filles eurent un moment de vertige et de terreur où elles se crurent perdues et faillirent entraîner leurs compagnons ; et lorsqu’elles furent apportées au rivage, elles ne purent s’empêcher d’admirer et d’aimer ces hardis protecteurs qui les avaient arrachées à la mort en s’y exposant eux-mêmes avec une énergie furieuse.