Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 3.djvu/49

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contre le vent et que la terre s’y montrât médiocrement fertile. Mais il y avait des arbres pour bâtir et beaucoup de gibier, que l’on commença à chasser et à manger, car les fruits et les grains étaient rares. Les femmes eurent de la peine à s’y décider ; mais peu à peu elles devinrent aussi ardentes à la chasse et aussi avides de butin que les hommes, car la famine menaçait, et les privations du corps commençaient à endurcir le cœur.

Le climat étant plus inégal dans cette