Voilà ce ferrailleur d’Astolphe. (Page 8.)
Ces gens-là sont bien pressés ! Est-ce que la gorge brûle à ce vieux fou ?
Ils sont mis proprement.
Hein ! un vieillard et un enfant ! quelle heure est-il ?
Occupe l’hôte, afin qu’il ne les serve pas trop vite. Pour peu qu’ils vident deux flacons, nous gagnerons bien minuit.
Ils sont bien armés.
Bah ! l’un sans barbe, l’autre sans dents.
Ouf ! voilà ce ferrailleur d’Astolphe. Quand serons-nous débarrassés de lui ?
Quand nous voudrons.
Il est seul ce soir.
Attention !
Voilà le roi des tapageurs, Astolphe. Invitons-le à vider un flacon avec nous ; sa gaieté nous réveillera.
Ma foi, non. Il se fait tard ; les rues sont mal fréquentées.
N’as-tu pas ta rapière ?
Ah ! je suis las de ces sottises-là. C’est l’affaire des sbires, et non la nôtre, de faire la guerre aux voleurs toutes les nuits.
Et puis je n’aime guère ton Astolphe. Il a beau être gueux et débauché, il ne peut oublier qu’il est gentilhomme, et de temps en temps il lui prend, comme mal-