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XI


La personne la plus calme, en apparence, dans ce groupe pétrifié, c’était Adriani. Laure, tranquille pour elle-même, qui ne sentait rien à se reprocher, n’était pas sans inquiétude pour celui qui, en lui marquant un attachement si tranché, s’exposait pour elle à d’injustes affronts.

Adriani était homme de résolution, et, voyant bien clairement que la marquise ne quitterait pas la place sans savoir à quoi s’en tenir, il parla ainsi en s’adressant à la vieille dame avec une assurance respectueuse :

— Il est tout simple que madame la marquise de Monteluz, car c’est à elle que j’ai l’honneur de parler…