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CORRESPONDANCE DE GEORGE SAND

m’inquiète pas de votre avenir. Vous avez trop d’esprit pour ne pas reconnaître bientôt qu’il faut affirmer avec plus de bienveillance et de sympathie, quelque hardie et courageuse que soit l’affirmation.

J’ai l’honneur d’être votre servante.


CCXXXIX

À MESSIEURS
PLANET, FLEURY, DUVERNET, DUTEIL,
À LA CHÂTRE


Paris, 20 mars 1844.


Mes amis,

Leroux part pour Boussac, où il va installer sa famille. Il passe par la Châtre et vous remettra cette lettre. M. Victor Borie, un jeune homme dont j’ai parlé à Planet et qui est ami de Jules Leroux, a quitté, pour quinze jours, Tulle, où il fait un journal républicain. Il renoncerait à sa position, qui est faite et dont il n’est pas dégoûté, pour se dévouer à une œuvre quelconque à laquelle je m’intéresserais.

J’ignore s’il accepterait votre contrôle pour le journal. Dans le principe, lorsque je lui en ai fait parler, il pensait n’avoir affaire qu’à moi. C’est moi qui aurais subi ce contrôle, et lui par contre-coup. Au reste, tout cela lui fut proposé vaguement, éventuellement