sent sa force, ne les supportera plus. Le peuple tombera dans des excès condamnables si on le trahit ; la société sera livrée à une épouvantable anarchie, et ces riches qui auront détruit le pacte sacré deviendront pauvres à leur tour dans des convulsions sociales où tout succombera.
Ils seront punis par où ils auront péché ; mais il sera trop tard pour se repentir. Michel ne connaît pas et n’a jamais connu le peuple ; que ne le voit-il aujourd’hui ! Il jugerait sa force et respecterait sa vertu.
Courage, volonté, persévérance à toute épreuve. Je suis à toi pour la vie.
Je serai demain soir 7 mars à Nohant pour une huitaine de jours ; après quoi, je reviendrai probablement ici pour m’y consacrer entièrement aux nouveaux devoirs que la situation nous crée.
CCLXVIII
À M. CHARLES PONCY, À TOULON
Vive la République ! Quel rêve, quel enthousiasme, et, en même temps, quelle tenue, quel ordre à Paris ! J’en arrive, j’y ai couru, j’ai vu s’ouvrir les dernières