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CORRESPONDANCE DE GEORGE SAND

La toile ne s’ouvre plus en deux, elle monte sur un cylindre. Enfin, c’est un bijou que notre petit théâtre, et on y fera encore les épreuves des pièces destinées aux grandes scènes de Paris, et tu viendras encore y faire les jeunes premières. Maurice ne s’attend à rien de tout cela.

J’ai vu à Paris, ma tante, toujours forte et gaie ; mon oncle, Clotilde, tous bien portants et me parlant de toi.

Bonsoir, ma mignonne ; j’embrasse Bertholdi de tout mon cœur, pour son contentement à la lecture des journaux qui lui ont appris le succès de Claudie ; je l’embrasse aussi pour toi et pour lui, ça fait trois. Toi, je te bige mille fois, ainsi que mon petit amour de George.


CCCXXVII

À LA MÊME


Nohant, 17 février 1851.


Ma chère mignonne,

Il y a bien longtemps que je veux t’écrire. J’ai été très souffrante de crampes d’estomac et occupée par-dessus la tête. Je suis heureuse de toutes les bonnes nouvelles que tu me donnes de ton petit George d’abord, et puis de tes succès dans le monde musical.