CDXXV
AU MÊME
Je suis contente, enchantée que vous soyez réinstallé à votre feuilleton. L’horizon que vous avez vu en noir s’est éclairci et tous vos amis en sont contents, moi surtout.
Quant au Château des Étoiles, ça ne peut pas s’arranger comme ça. Comment passerais-je l’été avec deux mille francs ? Rappelez-vous Nohant : il y a du monde et de la dépense ! Pour m’arranger du budget que vous m’offrez, il faudrait aller vivre à Gargilesse ; ce qui ne serait pas très désagréable, mais ce qui n’est possible que dans mes courts moments de vie de garçon. Donc, cherchez un autre problème, cher ami, ou dites-moi de chercher un autre titre à annoncer dans la Presse. J’aurai largement le temps de vous faire un roman pour l’époque où vous en aurez besoin, et je pense, d’ici à une quinzaine, vous dire mon titre.
Voilà, quant au Château en question, l’ultimatum non de ma volonté, mais de ma caisse. Livraison dans un mois ou six semaines et payement intégral comptant (approximatif, bien entendu, sauf à nous