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CORRESPONDANCE DE GEORGE SAND

Quand vous en serez bien convaincu, ce sera déjà aux trois quarts passé.

Je vous embrasse tendrement.
G. SAND.


CDLXIV

À M. CHARLES PONCY, À TOULON


Nohant, 20 décembre 1860.


Cher enfant,

Je vous remercie de vos bons renseignements. Pour le moment, je n’ai aucun parti à prendre ; le temps est trop froid pour que je parte. D’ailleurs, ce n’est qu’au mois de février que mes travaux me le permettront.

Et puis vous avez le déluge en ce moment dans le Midi, et nous sommes encore mieux dans notre nid bien chaud que sur les chemins. Je crois pourtant que des circonstances particulières, en dehors des convenances de localité, nous pousseront vers Monaco ou Menton. Mais rien n’est décidé et nous vous verrons au moins quelques jours à Toulon.

Ce qui est décidé, grâce à votre réponse sur les dépenses modérées à faire dans ces régions, c’est que nous pourrons y aller, que nous irons et que nous nous verrons enfin.

Je me porte bien, tout à fait bien, à la condition de