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CORRESPONDANCE DE GEORGE SAND

aucun bien-être ; un pays à donner le spleen même aux escargots. Vous me tentez bien avec Nice ; mais Hyères est plus près, plus chaud, dit-on, et, je crois, moins cher. Vous me faites frémir avec votre maison tout entière pour mille francs par mois douze mille francs par an ! Peste ! je le crois bien ! On me dit qu’à Hyères je dépenserai mille francs par mois pour quatre personnes, la nourriture, etc., tout compris, et que nous serons fort bien. Enfin, nous verrons. Je vous écrirai de là au mois de février et peut-être vous tenterai-je. Si vous ne venez pas nous rejoindre, nous irons toujours vous voir ; car nous comptons visiter tout ce littoral.

Donnez-nous de vos nouvelles souvent, nous vous tiendrons au courant de notre côté.

J’embrasse ta chère famille de tout cœur.

À bientôt.

G. SAND.


CDLXVI

À MADEMOISELLE NANCY FLEURY, À PARIS


Nohant, 27 décembre 1860.


C’est moi, chère enfant, qui aurais voulu embrasser ta grand’mère avant son départ. Mais le froid était trop vif et on ne me permet pas encore de m’y exposer