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CORRESPONDANCE DE GEORGE SAND

qu’au bout du compte il épouse. J’approuve ses boucles d’oreille et son parapluie ; mais je trouve qu’il en abuse. Une plaisanterie trop répétée n’est pas drôle à la lecture ; trois rappels de ce parapluie suffiraient. Enfin, quelques longueurs de développement à faire disparaître, quelques négligences de style à revoir.

Ne pas toucher aux combats intérieurs du jeune séminariste. Cette partie-là est la meilleure. Tu vois que je ne critique aucunement le fond ; c’est ce que tu as fait de mieux conduit et de plus sagement terminé ; il y a de l’intérêt, de la vérité, et tous les personnages sont bons.

As-tu été en relations avec M. Nefftzer, qui était à la Presse et qui dirige à présent le Temps ? Si tu ne lui as rien offert et rien envoyé, je pourrais lui parler de ce roman avec un certain détail et le lui proposer.

Réponds-moi tout de suite. J’embrasse Eugénie et toi de tout cœur.

G. SAND.