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CORRESPONDANCE DE GEORGE SAND


CDV

À M. CHARLES DUVERNET, À LA CHÂTRE


Nohant, novembre 1856.


L’empreinte n’est pas assez nette ou le cachet est trop usé pour qu’il soit possible de le décrire avec certitude. Voici ce que je crois y voir :

Deux écussons d’argent accolés sous une couronne de comte.

Écusson dextre :

D’argent au lion léopardé (c’est-à-dire qui marche), soutenant un écussonnet où paraît un agneau passant (c’est-à-dire marchant) sur une plaine ou champagne. Cet écusson est d’enquerre, c’est-à-dire métal sur métal, ce qui est peu usité. La champagne est un meuble rare en armoiries. La position de l’écussonnet et sa forme sont aussi très insolites. Ces armes pourraient bien être de fantaisie.

L’écusson senestre (gauche) rentre dans les choses connues et logiques.

Chevron de gueules (c’est-à-dire de pourpre) sur champ d’argent, accompagné de trois roses tigées et feuillées, et surmonté en chef d’un meuble qui paraît être un soleil, dit soleil de midi, parce qu’il est en haut et au milieu de l’écu.