dire. Mais ce n’est que depuis trois jours que je peux écrire quelques pages. L’article que j’ai publié sur le livre de Maurice était fait il y a longtemps. Ce livre, qu’on a dù vous porter de sa part, devait paraître beaucoup plus tôt.
Me voilà revenue à la vie et vous y avez contribué. Si quelque chose remet la tête et le cœur à leur place, c’est ce que vous avez dans la tête et dans le cœur.
Bien à vous,
Mon fils veut aussi que je vous dise son admiration.
DCXXXII
À M. ARMAND BARBÈS, À LA HAYE
Je suis guérie depuis une huitaine de jours ; je reprends mes forces rapidement et je travaille. Je veux vous le dire pour ne pas laisser à votre tendre amitié une préoccupation vaine. Je refais un nouveau bail, sans joie ni chagrin, comme je vous le disais. La vie ne m’apportera pas de nouveaux bonheurs et peut-être