à celui que vous réclamez de moi, j’ai reconnu la parfaite inutilité de mes instances. Il n’y aurait donc pour vous aucun avantage à ce que je prisse connaissance de votre manuscrit ; et comment d’ailleurs pourrais-je le faire ? J’ai des armoires pleines de manuscrits qui m’ont été soumis, et ma vie ne suffirait pas à les lire et à les juger. Les éditeurs sont encore plus encombrés ; mais ils ont des fonctionnaires compétents qui ne font pas autre chose et qui, tôt ou tard, distinguent les ouvrages de mérite. Soyez donc tranquille : si les vôtres sont bons, ils verront le jour. La personne qui fait cet examen chez MM. Lévy est impartiale et capable. L’intérêt des éditeurs répond de votre cause si elle est bonne.
Agréez, monsieur, l’expression de mes sentiments distingués.
DLXXIX
À M. ÉDOUARD DE POMPÉRY, À PARIS
Je n’ai encore pu lire votre livre. Je ne fais pas de mon temps ce qui me plaît ; mais j’ai lu l’article de la Revue de Paris et je ne serai pas parmi vos contra-