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gramme alarmiste n° 1. Nous tâchons de la calmer. Nous t’embrassons bien tendrement, mon brave enfant.

GEORGE SAND.


DCCLX

À M. ANDRÉ BOUTET, À PALAISEAU


Nohant, 15 septembre 1870.


Cher ami,

Nous allons peut-être, Lina ou moi, emmener les enfants dans un autre coin du Berry, pour fuir la petite vérole charbonneuse qui a l’air de se déclarer dans ce hameau, dont les maisons nous serrent de si près.

Toutes les anxiétés à la fois !

Pendant que les lettres passent encore, je veux vous dire de porter mille francs, de mon mois prochain, au gouvernement pour les blessés ou pour la défense. Il jugera de l’emploi opportun.

À vous de toute notre âme.

G. SAND.


Maurice est pour moitié dans mes offrandes ; on se privera pour Paris d’abord et pour chez nous ensuite quand le malheur y viendra.