soins et d’efforts. Moi, je lutte contre mon propre mal avec patience. Les crises sont plus fréquentes, mais moins aiguës ; mais je suis un peu plus fatiguée et je ne me suis pas beaucoup remise au travail. Maurice souffre de névralgies aux oreilles, aux joues, à la mâchoire. Le sulfate de quinine combat les accès. La gorge ne se prend pas, c’est l’important ; mais je vis toujours dans cette crainte capitale. Dites-nous quelque chose pour éviter l’angine, s’il y a moyen.
J’ai reçu aussi ce matin une lettre de M. Marteau ; soyez sûr que je m’intéresse à ce qui vient de lui, surtout quand vous y avez mis la main, et croyez à l’amitié bien vive de votre vieille malade.
Tendresses de tous les miens. Les enfants vont bien, Dieu merci, et vous embrassent.
CMLXV
À M. MAURICE-PAUL ALBERT, À PARIS
Je serai très fière et très heureuse de lire ton article et je l’attends avec impatience. Je voudrais bien t’envoyer quelque chose de nouveau ; mais je n’ai pas tra-