Page:Sand - Dernieres pages.djvu/210

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

PIERROT.

Oh ! la la ! oh ! la la ! (À part.) Ça va bien, il est furieux !

CROCHARD, le poussant dehors et fermant la porte au verrou.

Toi, je te chasse et je te retiendrai sur ton compte tout le mobilier que tu m’as usé et toute la vaisselle que tu m’as cassée ! (À Perrette.) Quant à vous, la belle, vous ne sortirez pas d’ici sans m’avoir payé votre malice.

PERRETTE, ramassant son sabot, qu’elle n’a pas eu le temps de remettre.

N’approchez pas, ou je cogne !

CROCHARD.

Elle le ferait comme elle le dit ! Voyons, Perrette, es-tu folle ? qu’espères-tu de moi avec ces manières-là ?

PERRETTE.

Rien, je n’espère plus rien ! j’étais venue avec l’espérance de vous attendrir.

CROCHARD.

On peut toujours m’attendrir. Promets-moi…

PERRETTE.

Rien, vous dis-je ! j’ai eu une mauvaise idée, le bon Dieu m’en punit.