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XXXV


Je partis sans l’avoir revu, et je me rendis de nouveau à Paris, où M. le comte, devant revenir passer l’hiver avec sa famille, m’avait dit de l’attendre tout en m’occupant des réparations à faire à son hôtel. Il tenait beaucoup, en quittant l’Italie, à ne pas habiter une maison froide, et le système de chauffage à l’hôtel était à changer entièrement. Cela dura plus que je n’eusse souhaité, et je ne pus écrire que tout était prêt et fonctionnait bien avant la fin de décembre.

À ce moment, désireux de reconnaître l’hospitalité des Michelin et d’avoir des nouvelles de mon petit Espérance, je fis emplette de divers cadeaux pour la famille et les expédiai francs de port à Flamarande. Tout en faisant la plus belle part à ma petite commère, je n’avais pas oublié l’enfant de la crèche, et j’attendais avec impatience un accusé de réception, lorsque je reçus une lettre d’une bonne