l’appeler ainsi, était situé à la hauteur d’un entresol de Paris. Tout le pied du petit édifice était ou paraissait être un massif de forte maçonnerie destiné à résister aux crues du torrent ou à préserver les chambres de l’humidité. En examinant ce massif, je découvris bientôt qu’il était d’une construction ancienne, et même certains détails dans les matériaux et dans le mode d’emploi me firent juger que cette construction, contemporaine de celle de Flamarande, n’était qu’une ruine restaurée, peut-être une annexe détachée du manoir, et dont les débris oubliés, perdus dans la verdure, avaient échappé longtemps à mon attention.
Je fus encore plus sûr de mon fait quand je me trouvai assez près de la porte pour en examiner l’architecture massive, qui pouvait remonter au xiie siècle. C’était exactement la même porte que celle de la poterne de Flamarande. En elle-même, la porte était moderne, taillée en planches de pin et n’annonçait, par son épaisseur, aucune méfiance des dangers de la solitude. En y portant la main, je vis qu’elle n’était pas fermée, car elle s’ouvrit presque devant moi, sans crier sur ses gonds, sans faire résonner aucune sonnette.
Devant moi s’ouvrait un escalier étroit et raide, recouvert d’un bon tapis de sparterie qui dissimulait l’ébréchure des marches. Un peu plus haut, ces marches étaient en bois, le tapis était en laine, un vieux tapis, mais précieux, de ceux