Page:Sand - Flavie, 1875.djvu/21

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

quel j’avais fait le moins d’attention, à cause de sa jeunesse et de sa timidité.

Il m’a été accordé le temps de la réflexion et de l’examen. J’ai promis de bien l’observer. Il a donc été convenu que lady *** irait, de son côté à Florence, et qu’elle louerait une villa auprès de celle que nous avions fait retenir ; que, là, on continuerait à recevoir tout le monde, afin de ne pas ébruiter un projet qui n’est pas arrêté sans retour en ce qui me concerne ; que Malcolm ne saurait rien de ce que je venais de promettre, et que sa mère feindrait d’hésiter encore à me faire sa déclaration ; enfin, que l’on se verrait très-souvent sans se compromettre vis-à-vis l’un de l’autre… ; toutes choses qui ont été observées et réalisées jusqu’à ce jour.

Donc (je reprends le récit de ma journée), nous arrivons chez lady Rosemonde à sept heures du matin. Comme elle est la plus active et la plus exacte des femmes, elle était prête ; elle