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vasajo du XVIe siècle, les ouvrages de Montanari, de Mazza, de Passeri, etc. Il n’y trouva rien d’absolu.

Les maîtres jaloux avaient gardé leurs secrets particuliers. Les manufactures, également jalouses de leur monopole, n’en avaient pas transmis la tradition. Les auteurs savants donnaient des indications contradictoires. Passeri en était aux on dit et aux commentaires. Son livre naïf et charmant (traduit en français par M. Henry Delange avec un appendice très-intéressant pour les amateurs, Paris, décembre 1853) pourrait se résumer par cette triste conclusion : Nous ne retrouverons pas l’art de faire la maiolique, et il n’est pas probable que nous trouvions celui de faire de la porcelaine.

Heureusement, Passeri s’est trompé. On a trouvé depuis longtemps la porcelaine, et M. Freppa vient de retrouver la maiolique.

Le manuscrit de Piccol Passo, plus intéres-