— Tu ne l’aimes plus ?
— Non, plus du tout.
— Ne peux-tu pas patienter ?
— Non, il faudrait le tromper. Je ne peux pas !
— Eh bien, ne le trompe pas. Dis-lui que c’est fini, que tu veux te marier.
— Je mentirais et il ne me croirait pas. Pense au train qu’il va faire ! Ça nous fera bien plus de tort que de nous sauver !
— Il ne t’aime déjà pas tant ! Dis-lui que tu sais ses allures, mets-le à la porte, je t’aiderai. Je ne le crains pas, va, j’en mangerais dix comme lui !
— Il criera qu’il est chez lui, qu’il paie le logis, que c’est lui qui nous chasse !
— Tu n’as donc pas de quoi le payer, ce satané loyer, lui jeter son argent à la figure, quoi !
— J’ai quatre francs, je te l’ai dit. Je ne reçois jamais d’argent de lui ; ça me répugne. Il me donne tous les jours pour le dîner puisqu’il dîne