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DE GRIBOUILLE
tyrans ; je tâcherai de te secourir ; mais je ne te cache pas que ce sera une lutte bien terrible et bien dangereuse, et que je n’en connais pas l’issue. »
Gribouille alla cueillir un gros bouquet tout en pleurant et soupirant. Tous les habitants de l’île heureuse avaient disparu. La fête était finie ; seulement, chaque fois que Gribouille se baissait pour ramasser une plante, il entendait une petite voix gémissante qui lui disait :
« Prends, prends, mon cher Gribouille, prends mes feuilles, prends mes fleurs, prends mes branches ; puis-