Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
51
DE GRIBOUILLE
bâtissait des villes, des ports de mer, des palais, des théâtres ; on fabriquait des meubles et des étoffes magnifiques ; on donnait des fêtes où l’on ne voyait que diamants, dentelles et brocarts d’or. Tout cela était si beau, si beau, que
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/04/Sand_-_Histoire_du_veritable_Gribouille.djvu/page158-400px-Sand_-_Histoire_du_veritable_Gribouille.djvu.jpg)
les étrangers en étaient éblouis. Mais les
pauvres n’en étaient pas plus heureux, parce que, pour gagner de
l’argent dans ce pays-là, il fallait être très-savant, très-fort ou
très-adroit, et ceux qui n’avaient ni esprit, ni savoir, ni santé,
étaient ou-